Mode de vie naturel sur My Slow Life

Il arrive que l’on me pose les questions suivantes : pourquoi vouloir atteindre le zéro déchet ? Pourquoi ne plus vouloir utiliser de produits industriels ? Et surtout, pourquoi cette prise de conscience maintenant alors qu’avant je n’étais pas « extrémiste ». Ce dernier terme me fait souvent beaucoup rire d’ailleurs !

Déjà depuis toute petite, j’ai toujours eu des parents qui m’ont sensibilisé sur l’impact que nous pouvions avoir sur la planète et donc sur l’écologie. Il y a quelques années, quand les bacs de recyclages sont apparus dans ma commune en Région Parisienne, maman a préparé un petit bac avec écrit dessus ce qui pouvait être recyclé et donc mis dedans. Elle m’a chargé de la mission recyclage, je crois que j’avais moins de 15 ans à l’époque. Et puis, il y a une bonne dizaine d’années, mes parents ont investit dans un composteur et l’ont placé au fond du jardin. Ils ont également acheté une cuve pour brûler les papiers « privés » tous ceux qui comportent notre nom ou notre adresse par exemple ou tout autre information confidentielle comme les tickets de carte bleue. Ça c’était le premier pas pour notre foyer.

 

Bien manger est une habitude à prendre.

À la maison, nous n’étions pas habitués à manger des articles de supermarchés, on y allait oui, mais uniquement pour l’eau, les produits d’entretien et quelques autres dont je n’ai plus souvenir. Ma mère a toujours été habituée à bien manger, depuis sa plus tendre enfance, quant à mon père, il a eu une alimentation des plus déséquilibrée durant sa jeunesse…

Mais en 2005, mon père a déclaré une maladie très grave et de manière précoce. Cette nouvelle a marqué une accentuation dans notre alimentation. On dit aujourd’hui à quel point elle est importante, mais pas assez à mon goût. Maman, comme à son habitude, a effectué un nombre incalculable de recherches sur comment s’alimenter mieux et nous avons notamment découvert la Ferme de Coubert, oui celle dont je vous ai parlé dans mon dernier article, ainsi que les fermes de Viltain, Gally et les magasins bio.

Mon père a toujours été quelqu’un qui aimait le gras, il était très difficile de lui faire manger des légumes et des fruits, ça n’a donc pas été une mince affaire, mais finalement il y a pris goût ! C’est lui qui finalement après sa journée de travail allait passer 2 heures à la ferme pour ramasser des fraises, par exemple 🙂

Grâce à toutes ces recherches et à ce « nouveau » mode d’alimentation, nous avons réussi à garder mon père en bonne forme pendant 6 années avant que la maladie n’est raison de lui. Comme nous on dit les médecins, il était un miracle à lui tout seul, jamais ils n’avaient vu quelqu’un tenir si longtemps avec une maladie au stade qu’il avait.

Si j’ouvre cette partie de mon histoire avec vous, ce n’est en aucun cas pour vous paraître attendrissante ou requérir de la pitié de votre part, c’est simplement pour bien vous prouver à quel point l’alimentation est des plus importante dans votre mode de vie.

Depuis, nous avons continué à manger aussi équilibrés et sains que possible et nous ne reviendrons pour rien au monde en arrière.

 

Passer des cosmétiques industriels aux fait-maison.

Pour l’instant, je suis la seule à la maison qui soit passée sur ce mode de vie, mais je m’y tiens ! Avant j’étais une consommatrice « de luxe », je dépensais des sommes folles dans des marques de luxe pour ma peau et un jour, j’ai fait les frais d’une belle catastrophe. J’avais entendu parler d’un produit « miracle » contre les boutons. Je n’avais jamais trop eu de boutons étant adolescente, mais j’en avais 1 ou 2 que je voulais à tout prix éradiquer. J’ai donc acheté ce soin en 3 temps (je ne citerais pas la marque). Au bout de quelques jours seulement, je me retrouvais avec des poussées de boutons astronomiques. L’on me disait alors que c’était normal, car c’était une détoxification de la peau et qu’après, ce serait beaucoup plus net ! Plus net, tu parles, au bout de 6 mois et à plus de 20 ans, je me retrouvais avec le visage bien abîmé, une peau très grasse sur la zone T, des boutons, des cicatrices, et même de la couperose. Bref, la totale.

À ce moment, j’ai commencé à m’orienter vers les produits de parapharmacie, sans grand succès. Et puis, j’ai travaillé sur un projet de cosmétiques naturels et bio. Donc j’ai commencé à tester les produits. Aujourd’hui, je n’ai toujours pas réussi à retrouver une peau parfaite mais je ne désespère pas. Pourtant, ma routine a bien changé, je vous en parlerais très prochainement d’ailleurs ! J’ai compris que plus je nettoyais mon visage et plus j’agressais ma peau. D’ailleurs, un jour, lors d’un masque pour le visage, mon esthéticienne m’a dit « mais c’est normal que vous ayez des boutons, vous n’avez plus de film hydrolipidique à certains endroits… ». J’ai donc dû réduire considérablement les produits et le « décapage » même avec des produits naturels, sur ma peau.

Aujourd’hui, je créé mes propres cosmétiques, je sais exactement ce qu’il y a dedans et rien que ça c’est déjà très rassurant !! En dehors d’Aroma-Zone, il existe le site Slow-Cosmétique qui propose des produits de très bonne qualité. Julien Kaïbeck, dont je vous parlerais très prochainement, propose un livre et des vidéos très complète, pour apprendre à soigner votre peau au naturel.

Stinson Beach California, Photo de My Slow Life

Le zéro-déchet, oui, mais pourquoi ?

Dans un souci d’écologie bien sûr, mais aussi dans un souci d’une vie plus pratique ! Réduire ses déchets, c’est aussi réduire sa consommation : donc faire des économies et posséder moins donc beaucoup moins d’encombrement physique et de l’esprit !

Saviez-vous qu’en achetant en vrac, vous réalisez entre 10 et 45% d’économies ? Pour la simple et bonne raison que vous achetez uniquement ce dont vous avez besoin et que vous ne payez pas pour un packaging qui au final va se retrouver dans votre poubelle ou dans les bacs de recyclage !

Il y a quelques mois maintenant, j’ai vu un reportage où témoignait Béa Johnson. Mais si vous la connaissez, c’est un peu notre Gourou, notre mentor, dans la quête du zéro déchet. Et bien cette femme m’a interpellé, premièrement parce qu’elle habite à côté de San Francisco, ma future ville d’habitation et aussi parce qu’elle a un rôle majeur dans cette ville quant à la réduction des déchets et aux mesures mises en place pour les habitants. Une Frenchie à San Francisco qui ne produit qu’1 litre de déchets pour 4 personnes sur une année. Ding ding ding, comment ne pas lui prêter un minimum d’attention. Puiss je suis tombé sur son livre Zéro Déchet. Une lecture très intéressante ! Et là, ma réflexion a été de me dire « waaaaaah qu’est-ce que l’on peut dépenser notre énergie et notre argent dans du superficiel ! » et c’est ainsi que j’ai commencé. Et comme ma mère m’en a donné l’habitude, je fais beaucoup de veilles et ai donc découvert d’autres ouvrages comme L’Art de la Simplicité de Dominique Loreau, que je lis actuellement ou encore la méthode Konmari ou encore, Project 333 et sa capsule wardrobe !

Pour commencer, je vous conseille comme pour le No-Poo, d’intégrer des groupes sur Facebook qui pourront vous apporter de nombreuses astuces et de nombreux conseils, ce sont d’incroyables mines d’or !

Les groupes sur la réduction des déchets et un mode de vie plus sain

Un groupe pour les cosmétiques HomeMade

Les groupes/pages pour le minimalisme, le rangement…

Vous voilà paré pour bien commencer !

Si vous vous lancez, armez-vous de patience, tout ne se fait pas en un jour ! Il faut du temps pour tout mettre en place. N’essayez pas de convaincre votre entourage, faîtes ce que vous souhaitez et lorsqu’ils vous verront épanouis, ils commenceront à leur rythme. Vous verrez aussi que parfois le tri se fait naturellement, d’ailleurs, Dominique Loreau a dédié un chapitre aux relations humaines dans son livre. Le but de la slow life, c’est de vous désencombrer de tout ce qui vous cause du tracas ou du moins de l’alléger… Votre santé n’en sera que meilleure !