Essais des véhicules électriques et hybrides de Volkswagen

Début juillet, j’ai été conviée par Volkswagen à découvrir les modèles des nouvelles gammes de véhicules hybrides et électriques. L’occasion pour moi d’aborder un sujet que je n’ai pas encore traité sur le blog et qui pourtant me tient à coeur !

Depuis plusieurs mois, j’avais envie de parler du sujet automobile sur le blog car souvent lorsque l’on connaît mes efforts au quotidien et mon mode de vie, l’on me demande si je roule en voiture électrique… [C’est un peu comme quand on me demande si j’ai pris ma carte chez Les Verts ;)]

Au risque d’en décevoir certains, non, ma voiture n’est pas électrique. Cela dit lors de son achat, j’ai veillé à acquérir un véhicule (d’occasion) essence.

Pourquoi je n’ai pas choisi un véhicule diesel ?

  1. Le diesel ça pue ! Non sérieusement, je n’ai jamais supporté cette odeur et je trouve qu’elle reflète bien que le diesel est certainement plus polluant que l’essence.
  2. Je soupçonne le nouveau gouvernement de pondre une taxe sur le diesel incessamment sous peu (à tord ou à raison…)
  3. Dans quelques années, je pense qu’il sera très compliqué de revendre un véhicule diesel au vue de la pollution qu’il génère.

Evidemment ce ne sont que mes opinions et ce n’est absolument pas une critique envers les personnes qui possède un véhicule diesel !

 

Pourquoi je n’ai pas choisi un véhicule électrique lors de mon achat ?

Lorsque j’ai acheté ma voiture, je ne me suis pas penchée sur l’achat d’un véhicule hybride car à ce moment la gamme Volkswagen (en occasion) était hors budget pour moi.

Quant à l’électrique, je ne pense pas qu’aujourd’hui il s’agisse d’une solution sans faille face aux véhicules essence et diesel. Pour l’heure les voitures électriques sont alimentées avec des batteries contenant du Lithium, un métal qui une fois transformé chimiquement permet de générer de l’énergie. Cet élément suscite ne nombreuses problématiques environnementales lors de son extraction et de son recyclage… Pour en savoir plus, je vous invite à lire cet article (ancien, certes) des Amis de la Terre. Cependant, la filière de recyclage se développe de plus en plus via la réutilisation des batteries qui ne sont pas totalement hors service ou la valorisation des composants des batteries, voici un autre lien à visiter pour plus d’informations : http://www.automobile-propre.com/dossiers/voitures-electriques/recyclages-batteries-voitures-electriques/.

Et puis il y a la source d’approvisionnement de l’électricité… En France, la majorité de notre réseau électrique se base sur le nucléaire, selon les chiffres d’EDF, 89,7% de l’électricité commercialisée en 2015 provenait du nucléaire contre 6,8% pour l’hydraulique…

Source électricité EDF 2015

Source : https://www.edf.fr/groupe-edf/information-sur-l-origine-de-l-electricite-fournie-par-edf

C’est pourquoi au moment de mon investissement, je n’ai pas trouvé si écologique que ça de me tourner vers l’électrique. Sans compter que d’un point de vue autonomie et budget j’aurais également été très limitée.

Cependant, lorsque le développement de l’énergie renouvelable, des bornes de recharge et de l’autonomie des véhicules aura évolué, je repenserai la question 🙂

 

Vous vous demandez peut-être « mais quel rapport avec Volkswagen ? » et avant de vous parler des modèles que j’ai pu essayer début juillet, j’aimerai revenir sur quelques faits liés à la marque.

 

En 2015, le Groupe Volkswagen a fait face a une crise avec le « dieselgate ». Ces révélations sur l’utilisation par la marque de techniques visant à réduire les chiffres des émissions de NOx et de CO2 pendant les tests d’homologation et ce de manière frauduleuse ont entaché la réputation de Volkswagen.

Pourtant le constructeur allemand est loin d’être le plus grand pollueur comme le démontre ce graphique réalisée lors d’une étude de l’ONG Transport & Environnement :

Etude sur les constructeurs automobiles les plus polluants

Ce graphique a été présenté dans un article du journal Le Monde en septembre 2016, soit un an après le Diesel Gate. Je précise que Skoda, Seat et Audi sont des marques du Groupe Volkswagen.

 

Malgré ce scandal, la marque reste précurseur dans le développement d’initiatives environnementales. Plus de 20 ans auparavant, Volkswagen s’engageait dans la valorisation et le recyclage des déchets des véhicules et permettait même la création du programme « Charteco ».

Aujourd’hui, 40 années après la sortie de leur premier modèle électrique, l’Elektro Golf en 1976, la marque va plus loin en proposant des véhicules propres avec une autonomie plus importante et une technologie de pointe. Le constructeur a annoncé récemment qu’il visait l’électrification de tous ses modèles pour l’horizon 2030 dont 80 modèles (sur 300) seraient en vente dès 2025.

Actuellement Volkswagen propose 5 véhicules électriques ou hybrides allant de la citadine à la voiture familiale et dont la e-Golf et la Golf GTE (= hybride rechargeable) que j’ai eu l’occasion d’essayer à Oslo.

 

Volkswagen et les véhicules propres

Je suis passionnée de voitures mais il est vrai que je n’en ai jamais parlé sur le blog ou sur les réseaux. Lorsque j’ai été contactée par Volkswagen pour cet événement sur l’électro-mobilité à Oslo, je dois vous avouer que j’ai franchement cru à une caméra cachée 😀 Puis une fois l’invitation confirmée, j’ai été ravie de pouvoir découvrir les nouveaux modèles hybrides et électriques du Groupe.

Durant ce petit séjour, j’ai retrouvé Lucie dont vous pouvez consulter l’article sur son blog ici : https://www.jedeviensecolo.fr/voitures-hybrides-electriques-marche-norvege/. En binôme nous avons pu découvrir les véhicules lors de 3 essais organisés par Volkswagen sur les routes norvégiennes. Nous avons aussi pu participer à une visite guidée à vélo de la ville d’Oslo.

Maison typique Oslo en Norvège

Oslo, une green city avérée !

C’est en arrivant à l’aéroport d’Oslo que j’ai réellement compris pourquoi Volkswagen a choisi cette destination pour réaliser les essais. La ville qui est reconnue pour ses initiatives environnementales est véritablement baignée dans la verdure !

Puis lors de notre promenade à vélo, j’ai été impressionnée par le calme qui règne et notamment dans le centre-ville… Et les voitures électriques n’y sont pas pour rien !!

Aujourd’hui, le marché automobile à Oslo est très propice au développement des véhicules propres car :

  • les norvégiens peuvent profiter de subventions et de facilités au niveau national et régional (pas de taxe à l’immatriculation ni de TVA ou encore, gratuité des péages et des parkings)
  • un large réseau de bornes de recharge est en développement continu pour permettre aux utilisateurs de recharger leurs véhicules n’importe où.

D’ailleurs, il a été remarqué que les conducteurs de véhicules électriques n’attendent pas que la batterie soit à plat pour la recharger, ils branchent leurs voitures au bureau, pendant qu’ils font leurs courses…

Aussi, le marché des véhicules électriques en Norvège en 2017 est de 27% contre environ 1% en France. Et la production d’électricité du pays est à 99% d’origine hydraulique.

Enfin, la Norvège a pour objectif de n’immatriculer plus que des véhicules zéro émission dès 2025. Pour rappel, cet objectif est à l’horizon 2040 pour la France.

Phare Oslo Norvège

 

Essais de la e-Golf et de la Golf GTE

J’ai pu tester 2 modèles lors de ces essais à Oslo : la e-Golf, véhicule 100% électrique et la Golf GTE, une hybride rechargeable ayant une alimentation à l’essence et à l’électricité.

Si j’ai eu une préférence pour la Golf GTE, la e-Golf est très agréable à conduire ! Elle est silencieuse et dispose d’une puissance tout à fait correct – j’ai d’ailleurs eu du mal à respecter les limitations de vitesse sur l’autoroute (85km/h) lors de l’essai 😀

Quant à la Golf GTE, ce fut un vrai coup de coeur ! On retrouve le plaisir de conduire une Golf et on la reconnait bien là pour sa bonne tenue de route même sur chaussée mouillée. J’ai été surprise de la puissance du moteur et pour les amateurs de véhicules sportifs, le constructeur allemand a rajouté une touche GTE près de la boite de vitesse qui permet de produire un son type « voiture de sport » lors de la conduite et apporte plus de spontanéité lors de l’accélération.

Golf GTE Volkswagen Oslo

Quelques détail techniques :

  • La e-Golf fait 136ch pour 300km d’autonomie et sur une borne de recharge rapide (celles en accès libre en ville) la batterie récupère 80% de sa capacité en 45 minutes.
  • La Golf GTE fait 204ch, elle a une autonomie de 50km en électrique et il est possible – outre le rechargement via borne électrique – de recharger la batterie via le mode thermique, lors d’une descente par exemple.

En conclusion, ces essais m’ont permis de découvrir une autre facette des véhicules propres, loin de l’image plan plan que l’on peut accorder à d’autres modèles. Volkswagen a su garder ses lignes modernes et proposer des automobiles répondant aux problématiques environnementales.

Pour terminer cet article, je rajouterais que lors de la conférence de presse de la marque, j’ai posé la question sur le recyclage des batteries. La marque propose un système de réutilisation : lorsque les batteries ont perdu de leur autonomie et ne peuvent plus être rechargées complètement, elles sont réutilisées pour des usages domestiques. Cela veut dire qu’elles sont placées dans des générateurs qui contiennent plusieurs batteries et qui permettent d’alimenter une habitation en électricité.

Route Oslo

 

Je remercie tout particulièrement Camille de m’avoir invité à ce séjour et Volkswagen pour l’accueil et l’opportunité d’essayer ces véhicules !

Je précise que je ne suis pas payée pour rédiger cet article. Volkswagen est une marque que je connais très bien, mes parents ayant toujours eu des véhicules de la marque et moi aussi. Et j’avais à coeur de vous faire part de mon opinion sur le constructeur.